Hou Zhiming, directeur du Centre Hong Feng de psychologie féminine de Beijing, a annoncé qu'il se préparait actuellement à lancer un sondage dans 6 villes (Beijing, Guangzhou, Huizhou, Hangzhou, etc) sur le harcèlement sexuel. Le résultat devrait servir de base à une loi anti-harcèlement sexuel.
La Loi récemment entrée en vigueur qui protège les droits et intérêts des femmes indique qu'"Il est défendu de pratiquer le harcèlement sexuel''. Il s'agit de la première clause législative chinoise "interdisant le harcèlement sexuel''.
Pour Wang Xingjuan, directrice du Conseil d'administration du Centre Hong Feng, la dernière loi contre le harcèlement sexuel n'est toutefois pas encore opérationnelle.
Wang Xingjuan a par ailleurs indiqué que les données partielles de son Centre montraient qu'environ 35% des hommes étaient victimes de harcèlement sexuel. Le harcèlement sexuel à l'encontre des hommes est en hausse.
Selon Hou Zhiming, le harcèlement sexuel a de multiples raisons, à l'instar du harcèlement moral. La prochaine enquête portera sur les formes de harcèlement sexuel et les lieux où ils sont commis, ainsi que sur les métiers les plus touchés par le harcèlement sexuel et la proportion de femmes et d'hommes qui en sont victimes.
Toujours selon Hou, l'échantillon se concentrera sur les villes situées respectivement dans le nord, l'est et le centre du pays, dans les régions développées et moins développées. L'enquête, qui durera 20 mois et dont l'organisation est en cours, démarrera officiellement au début de l'année prochaine. Le résultat et son interprétation seront annexés à une proposition destinée à la Fédération nationale des femmes et à l'Assemblée populaire nationale en faveur de la création d'une nouvelle loi anti-harcèlement sexuel
Des membres de la Fédération nationale des femmes ont vérifié que les mesures anti-harcèlement ne faisaient pas l'objet d'une procédure législative, au moment où certaines enquêtes préparatoires étaient déjà en cours.
China.org.cn
2005/12/28
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